17 octobre 2006
Bord de mer #3
Quand j'ai eu expliqué à Henry, pendant que nous buvions notre café matinal, avec une légère fatigue dans les yeux, qu'il n'y avait pas grand chose que je pusse lui offrir, il me dit la fragilité de ce qui pouvait se nouer entre nous. Il ne regrettait pas ce qu'il avait murmuré à mon oreille, mais en apparaissait maintenant toute la vanité et toutes les limites. Nous nous sourîmes quand même. "Je ne peux pas rester ici avec toi. Tu attends beaucoup, mais tu ne peux rien donner en échange." Peut-être ne me restait-il plus qu'à aller vivre dans la pinède et courir avec les écureuils.
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